Les trois principaux piliers de l’oncologie sont la chirurgie, le traitement systémique et la radiothérapie. Les plus grands progrès en oncologie ont été réalisés au cours des 20 dernières années grâce à l’association de diverses modalités de traitement. Ces concepts de traitement multimodal ont permis d’améliorer de façon significative les taux de guérison de nombreuses affections tumorales.

Actuellement, environ 60% des patients atteints de tumeurs malignes sont traités par radiothérapie. Avec la chirurgie, il s’agit de la mesure de traitement local la plus efficace et ce, non seulement pour les tumeurs malignes, mais aussi pour les affections bénignes. Même les patients plus âgés bénéficient en grande partie de la radiothérapie pour des affections dégénératives du système musculo-squelettique. Le traitement n’est lié à aucun effet indésirable important et entraîne une réduction des douleurs bonne à très bonne jusque dans 80% des cas, quelle que soit l’indication.

• Tumeurs gastro-intestinales (cancers de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, du rectum, carcinome des voies biliaires et de la vésicule biliaire, tumeurs de l’anus)
• Tumeurs gynécologiques (cancer du sein, de l’utérus, du col de l’utérus et du vagin)
• Cancer du poumon
• Tumeurs du cerveau (tumeurs bénignes et malignes: astrocytomes, glioblastomes, méningiomes, métastases cérébrales, adénomes hypophysaires)
• Tumeurs urogénitales (cancer de la prostate, cancer de la vessie)
• Tumeurs de la tête et du cou (préservation des organes lors de cancer du larynx, tumeurs malignes de la cavité buccale et du pharynx, tumeurs de la base du crâne)
• Tumeurs du système lymphatique (lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens)
• Traitements multimodaux: meilleure association possible à base de chirurgie, de chimiothérapie et de radiothérapie
• Radiothérapie en contexte palliatif, pour atténuer rapidement les douleurs ou les symptômes (p. ex. lors de métastases osseuses)
• Radiothérapie au niveau des zones douloureuses en cas d’affections articulaires arthrosiques (mains, coudes, épaules, hanches et genoux) ainsi qu’au niveau des tendons et en cas d’affections des tendons (tennis elbow lié au tennis ou au golf, épine calcanéenne, épaule)